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Le changement en thérapie peut-il se faire sans souffrance ?

Quand le thérapeute prend en charge les forces de frein du patient le changement peut se produire en douceur

De par mon expérience personnelle et professionnelle, je me suis rendue compte au fil des années combien il était difficile de changer. Malgré tout, je restais profondément convaincue que la transformation était possible. L’école Aide Psy qui m’a formée à la Thérapie Brève Self Inductive a conforté cette idée : le changement est possible.

Comment expliquer alors le paradoxe suivant : les personnes qui consultent désirent réellement changer et en même temps elles résistent au changement ?

Nous désirons tous transformer certains aspects de nous-mêmes et de notre vie et pour cela nous sommes poussés par notre désir d’individuation (ce qui différencie un individu d’un autre), par l’aspiration à l’autonomie, par le désir lié au manque que l’on cherchera à combler toute notre vie, par la fuite de la douleur… Ce sont les forces de changement.

Et pourtant, nous mettrons en place des résistances pendant la cure et c’est normal : en effet ce mécanisme qui nous freine dans notre élan trouve ses racines dans notre enfance, époque où nous avons structuré notre identité psychique :

Première résistance :

Toutes les étapes maturatives du début de notre vie ont été l’occasion d’une douleur liée à la perte : la naissance, le sevrage, l’apprentissage de la propreté, la différenciation des sexes… Françoise Dolto nomme ces différents stades les castrations symboliques. À partir de ces expériences, reste ancrée en nous la croyance suivante : CHANGEMENT = DOULEUR et PERTE

Deuxième résistance :

Notre moi stable s’est construit progressivement en traversant différentes angoisses dont l’angoisse de morcellement. C’est pourquoi nous aspirons à la stabilité et pour cela, il ne faut rien changer car l’idée de changement entraîne une angoisse identitaire.

Troisième résistance :

Notre identité s’est structurée par le NON : après la période de la fusion psychique mère/enfant vient le temps de la dé-fusion, de la distanciation, de la limite entre soi et l’autre. Cette étape indispensable correspond à la phase du NON de 18 mois à 2 ans et demi voire plus. Or le NON permet d’accéder au JE et protège notre identité. Nous gardons de cette étape une force d’opposition aux propositions amenées par autrui surtout si celui-ci est en position de force comme les parents face à l’enfant. Ainsi, si le thérapeute se met en position haute, il risque de favoriser les forces de freins chez le patient.

 

La Thérapie Brève Self Inductive permet de dépasser ce paradoxe grâce au positionnement du thérapeute qui va :

  • favoriser le cœur à cœur avec le patient
  • aider ce dernier à se voir comme quelqu’un de bien et de compétent.

Boris Cyrulnik qui a médiatisé le concept de résilience, pense que le regard que l’on pose sur l’enfant va influer sur son développement et en faire soit un casseur de caillou soit un bâtisseur de cathédrale.

  • Aiguiller le patient vers de nouvelles solutions qui permettront de résoudre son problème
  • Prendre en charge les résistances du patient en freinant à sa place.

Grâce à la qualité de l’alliance entre le thérapeute et le patient, la cure se fait en douceur et aboutit à des changements mesurables et durables rapidement.

Fatima Korzaba Béranger : 0609818026

fatimakorzaba@gmail.com

www.psychosoma-mediterranee.fr

 

Tél. : 0609818026
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Article créé le 09/09/2017 par Fatima Korzaba

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